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Le Foyer de Sheezune

29 septembre 2021

Le bonheur c'est simple comme un bento de Yuzu

Le bonheur c'est simple

Mugi est une petite ville verdoyante, calme et paisible, bordée par une mer tranquille. Dans cette petite ville, vit une petite fille, qui a ouvert un petit magasin de bento. Elle s'appelle Yuzu, elle a de l'énergie à revendre et surtout, elle sait toujours trouver comment remonter le moral de ses clients. Quelques ingrédients et beaucoup d'amour… c'est prêt ! Bon appétit ! [Résumé éditeur]

 

~ L'avis de Sheezune ~

 

L'histoire

Le bonheur c’est simple comme un bento de Yuzu fait partie de ces récits tranche-de-vie qu’on savoure avec un léger sourire aux lèvres. Loin d’être niais, il aborde avec justesse des thèmes comme l’amour, la nostalgie et les difficultés de communication (avec le couple que l’héroïne rencontre en premier notamment), le manque de confiance en soi (quand il s’agit de se faire des amis par exemple), la différence, l’entraide en cas de coups durs, la vieillesse (avec le vieux chien d’un petit garçon plus apte à jouer comme avant), le deuil et ses retombées, la solitude (en l’absence de parents toujours pris par le travail), les querelles et les réconciliations, la maladie et les regrets, la séparation… Des petites touches d’humour viennent également parsemer le récit pour l’alléger un peu. Niveau dessins, il y a là aussi une certaine douceur qui se dégage avec tous ces traits ronds qui composent le visage des personnages ou des animaux (chiens, poules…).

Les personnages

Yuzu est un personnage très dynamique qui met du baume au cœur à tous ceux qu’elle rencontre grâce à sa gentillesse et sa candeur traduites sous la forme d’un immense et beau sourire. L’amour qu’elle porte à ses bento qui « ont le pouvoir de remonter le moral » est aussi très touchant, d'autant plus qu'elle s'applique toujours au moment d'en faire la présentation qui s'avère toujours adorable (petites décorations comme des drapeaux ou des fleurs, aliments en forme de visage…). On sent qu'elle parvient à lire avec justesse dans le cœur de ses clients vu que chacun de ses bento finissent toujours par correspondre parfaitement à chacun d'eux. Sa méthode pour remettre un peu de plomb dans la cervelle des gens est aussi assez originale et percutante en plus d’être amusante. On apprend vers la fin du tome 1 que ATTENTION SPOILERS sa mère est décédée suite à une maladie et que celle-ci aimait aussi préparer des bento FIN SPOILERS et dans le tome 2 que ATTENTION SPOILERS son père est mort dans un accident, ce qui rend le personnage d’autant plus admirable et fort dans la mesure où Yuzu redouble d’efforts pour suivre les traces de sa mère et accomplir son rêve munie de son tablier cousu spécialement par cette dernière. FIN SPOILERS C’était intéressant de voir qu’elle aussi avait ses fêlures, mais qu’en dépit de tout ça elle avait choisi de croquer la vie à pleines dents. Le fait qu'elle sache reconnaître ses torts et écouter les conseils d'autrui est aussi un trait que j'ai beaucoup aimé chez elle.

Sa mamie a bon cœur elle aussi et veille sur Yuzu tel un ange gardien. Altruiste, elle est toujours de bon conseil. La cousine de l’héroïne, Anzu, était aussi adorable. D’abord renfermée car trop souvent délaissée chez elle par ses parents, elle s’ouvre peu à peu au contact de Yuzu qui l’entraîne dans toutes ses aventures en pleine nature et l’invite même à cuisiner avec elle. Tous les autres personnages dépeints et que Yuzu rencontre au fil de ces deux tomes étaient aussi très bien travaillés en plus d’être touchants à chaque fois, que ce soit la grand-mère bougon avec le dos coincé qui refusait de l'aide pour labourer ses terres, la fille qui refusait d'annoncer son mariage à son père de peur de devoir le laisser se débrouiller seul suite au décès de son épouse ou le garçon qui était près de mettre fin à son rêve d'acteur suite à tous les rejets subis. J'ai beaucoup aimé aussi la relation que Yuzu entretenait avec son chien, Cookie, dont on nous conte la rencontre avec tendresse et qui montre une fois encore que la différence peut être une force.

 

 Conclusion

Très bon

Très bon

Pour conclure, c’est une œuvre qui constitue un véritable hymne à la nature avec ce petit monde à part qu’est Mugi où chacun oublie tous ses soucis grâce à la beauté des paysages et aux bento de Yuzu qui font toujours ressortir les plus beaux souvenirs des gens, ce qui leur permet d'aller de l’avant. On ne dépeint pas ici la noirceur de l’être humain, mais tout ce qu’il y a de bon en lui en dépit des douleurs qu’il peut vivre ou des malheurs auxquels il peut être confronté. C’est une vraie leçon d’humanité qui ne fait que souligner davantage l’importance d’être heureux et de croire en ses rêves. A noter aussi quelques petites recettes bienvenues et bien détaillées (ingrédients, temps de préparation et de cuisson...) à la fin de chaque tome qu’on peut facilement reproduire chez soi. Un très bon manga loin d’être aussi enfantin qu’il n’y paraît et à mettre donc entre toutes les mains. J'ai adoré ! 

20 septembre 2021

Tempête de Cristal

Tempête de cristal

De mystérieuses tempêtes de sable argenté sévissent partout dans le monde. Chaque paysage qu'elles touchent rapetisse et se retrouve cristallisé dans ce qu'on appelle des "fragments". Sekka, jeune apprentie dont le rêve est de devenir une artisane renommée, passe ses journées auprès de son maître à se perfectionner dans la sculpture de ces fragments. Un jour, alors qu'elle est de sortie pour faire des livraisons dans une ville voisine, une tempête frappe son village et lui arrache tout ce qu'elle possédait. Mais avant de sombrer dans le désespoir, Sekka fait la rencontre d'un mystérieux jeune homme... C'est le début d'un voyage fantastique empli de mystère et de poésie. [Résumé éditeur]

 

~ L'avis de Sheezune ~

 

L'histoire

Tempête de cristal est une bonne série courte en 3 tomes. Elle a pour mérite d’avoir des dessins très beaux et ciselés et un univers assez original (même si les décors de fond demeurent assez sommaires) vu que l’histoire se déroule dans un monde frappé de tempêtes de cristal qui enferment toute matière ou personne qu’elles touchent dans des "fragments" en cristal où elles demeurent figées dans le temps pour l’éternité. Il y a aussi toute une dimension morale qui surgit quand certains n’hésitent pas à revendre des êtres humains piégés ainsi contre une belle somme d’argent. Le mystère est également bien dosé, notamment par le biais de Tito, étrange garçon que rencontre Sekka, notre héroïne, et qui suscite sa curiosité au même titre qu’Archéo, un étrange engin volant qui le suit partout.

Les personnages

Sekka

Tito (à droite) et Sekka (à gauche)

J’aime beaucoup Sekka, notre héroïne, sculptrice douée de ses mains à la fois courageuse, altruiste et volontaire. Elle n’hésite pas à partir à l’aventure afin de retrouver les villageois qui lui servaient de famille et qui se sont retrouvés enfermés dans des "fragments" à la suite d’une tempête de cristal. J’apprécie le fait qu’elle évolue petit à petit en cherchant par exemple à s’améliorer au combat pour éviter qu’on passe son temps à la protéger. J’aime beaucoup aussi le lien étroit qu’elle entretient avec la nature via son lien très touchant avec Koma, un oiseau au plumage sombre qu’elle considère comme son fidèle compagnon. J’aime aussi le fait qu’elle se montre aussi révoltée quand elle constate que des brigands malmènent leur animal dans le tome 2. Elle présente aussi des failles qui la rendent plus humaine, quand elle se sent frustrée par exemple devant sa propre impuissance.

On s’attache aussi facilement  à Tito, un garçon capable de fabriquer n’importe quoi qui s’avère très secret et maladroit, mais qui n’hésite pourtant pas à protéger l’héroïne quand elle se retrouve en danger. Assez lâche au début, le personnage finit par connaître une belle évolution particulièrement visible dans le tome 3 où [ATTENTION SPOILERS] il décide de redresser la tête et de faire face à son passé sur les encouragements de Sekka en commençant à expier les péchés commis par son peuple et indirectement par lui (même s’il ne s’occupait que des recherches au niveau du matériel et non pas des tempêtes).  [FIN SPOILERS]

Les personnages secondaires, bien que faisant souvent l’objet d’une brève rencontre, sont suffisamment développés pour qu’on s’y intéresse. Certains sortent même un peu du lot [ATTENTION SPOILERS], je pense notamment aux chasseurs assez charismatiques (tome 1) et à la prostituée que nos deux héros rencontrent dans le tome 2 qui sait étonnamment se défendre quand la situation l’exige et qui apprend même aux autres filles à se défendre contre des clients violents. C’est toujours plaisant de voir des figures de femmes fortes. [FIN SPOILERS]

 

Conclusion

Bon

Bon

Au final, Tempête de cristal est une belle fable écologique qui met en garde contre les dérives de la science et de la technologie si elles sont mal employées. C’est aussi une œuvre qui pousse à la réflexion, qui fait la part belle à l’art et à la poésie, et ça reste une belle ode au voyage. On regrettera peut-être un peu les raccourcis scénaristiques comme la solution un peu facile au problème drastique qui touche le monde dépeint et la brièveté de l’œuvre qui fait qu’on effleure à peine l’univers. Les personnages restent néanmoins attachants, en dépit du manichéisme de certains antagonistes, et les mystères demeurent tous résolus, la fin ouverte ne frustre donc pas. Une bonne pioche pour l’éditeur Komikku.

 

15 septembre 2021

Journal d'une fangirl

Journal d'une fangirl

Sakurako est en apparence une lycéenne on-ne-peut-plus-parfaite. Elle fréquente l'institut privé Saint Otaku, réservé aux jeunes filles de la bonne société et en est une élève modèle. Sa mère, quant à elle, est une auteure de romans à l'eau de rose à succès. Pourtant, derrière cette apparente pureté, Sakurako cache un "terrible" secret : elle est fan invétérée de mangas boy's love ! Mais pour ne pas ternir sa réputation, et surtout celle de sa mère, elle doit impérativement cacher sa passion pour ce genre de mangas. Hélas, à force de fantasmer sur les deux beaux-gosses qu'elle croise tous les matins dans le train, Sakurako va être piégée par sa passion... [Résumé éditeur]

 

~ L'avis de Sheezune ~

 

L'histoire

Journal d’une fangirl commençait plutôt mal à mes yeux avec son scénario et ses cases un peu brouillons. J’ai aussi eu du mal avec les deux héros, Masa et Ritsu, surtout Ritsu en fait dont j’ai trouvé les réactions parfois trop exagérées, voire irréalistes (je pense notamment à un certain moment où Ritsu fond soudainement en larmes) dans le tome 1. Après ça s’améliore un peu dans les deux tomes mais pas de là à crier au chef d’œuvre. Les dessins sont globalement bons, mais parlons un peu des personnages :

Les personnages

Yori et Fujiyoshi

Sakurako (à droite) et Yori (à gauche)

Je lis moi-même des BL, mais je n’ai pas particulièrement ri ou souri devant cette passion démesurée qu’à Sakurako pour les BL parce que c’était justement trop exagéré et trop appuyé pour moi, flirtant de trop près avec les clichés du genre là où elle aurait pu un peu se démarquer. J’ai néanmoins trouvé ça beau qu’elle cherche à dissimuler cette passion en se faisant passer pour une oie blanche dans le seul but de préserver la réputation de sa mère. Le développement du lien mère-fille dans le tome 3 était d’ailleurs très touchant même s’il arrive un peu tardivement. Passé le masque, on se rend compte qu’elle a aussi ses propres blessures même si le tout reste assez superficiel. Je l’ai bien aimée sans forcément m’y attacher complètement.

Yori, l’amie d’enfance de l’héroïne fidèle par excellence qui tolère tout de la part de son amie. J’admire vraiment sa patience parce que l’obsession de Sakurako pour les BL dépasse vraiment l’entendement. Elle-même a un côté un peu possessif vu qu’elle a du mal à tolérer au fil des pages que Ritsu et Masa lui mettent le grappin dessus sans qu’elle sache pourquoi. Sa crise de jalousie vis-à-vis d’eux laisse apparaître quelques fêlures bienvenues qui apportent un peu de nuance à ce personnage au fort caractère prêt à défendre corps et âme ceux qu’elle aime. Je l’ai beaucoup appréciée.

Masa et Ritsu

Ritsu (à droite) et Masa (à gauche)

Ritsu, rien à faire pour lui, je n’ai pas réussi à accrocher. Il a une plastique plutôt sympa, mais ça s’arrête là. Son histoire est un peu triste, certes, mais pas de là à accepter aussi facilement ce qu’il fait à l’héroïne en la manipulant sans vergogne sur la simple directive de quelqu’un. Tout le problème vient de là d’ailleurs, il manque de morale même s’il cherche un peu à améliorer son comportement dans le tome 3.

Masa m’a plutôt plu dans l’ensemble avec son instinct surprotecteur vis-à-vis de Ritsu qu’il considère comme un frère et dont il pense devoir prendre soin suite à l’erreur commise par l’un de ses parents. Le problème, c’est qu’il a tendance à un peu trop lui passer ses caprices quitte à se blesser lui-même dans le processus. Ses échanges avec Yori, l’amie de l’héroïne étaient assez amusants puisque celle-ci voyait clairement dans son jeu quand il essayait de jouer les gars gentils avec elle alors qu’il a en réalité un caractère assez incisif. On regrettera légèrement son revirement d’attitude un peu brusque vis-à-vis de l’héroïne vers la fin du tome 3 (alors qu'il était tout gentil et souriant avec elle avant) qui aurait mérité un meilleur développement même si ça a le mérite de créer un peu la surprise.

 

 

Conclusion

Pas mal

Pas mal

J'ai apprécié ma lecture, je ne le nierai pas, mais le côté comédie n'a pas pris sur moi, comme quoi l'humour est souvent une affaire de goûts. J'ai malgré tout aimé suivre Sakurako et son amitié avec Yori, ses échanges cinglants avec Ritsu qu'elle n'hésitait pas à rembarrer à ma grande joie quand il voulait gâcher son temps libre passé à jouer à des jeux de drague, son rapprochement avec Masa (bien qu'un peu trop rapide à mon goût même si c'est justifié par un petit saut dans le passé). J'ai détesté Ritsu même si son comportement évolue un peu dans le tome 3, le côté cliché de l'univers des BL, l'homme vraiment à part qui sert d'éditeur aux deux garçons (espérons que ça n'existe pas dans la vraie vie), le format un peu court qui livre un dénouement trop rapide et la romance qui n'avait pas vraiment lieu d'être. Une bonne lecture sans être exceptionnelle.

 

13 septembre 2021

Qui suis-je ?

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Se définir est toujours un exercice assez difficile. Que dire ? Que taire ? Du coup, j'entrerai dans le vif du sujet en me décrivant par de simples choses : mes passions qui en disent souvent long sur la personnalité d'un individu.

 

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J'ADORE les chats ! J'ai d'ailleurs deux chattes chez moi, Kira et Yuki, deux adorables créatures au pelage noir et blanc que j'ai adoptées dans le jardin de mes parents, des amours. ^^

 

 

 

 

Mo Dao Zu

 

Evidemment, en appelant mes chats comme ça, vous vous doutez bien que j'adore les mangas et ça vaut dans le sens large du terme, donc ça englobe aussi tout ce qui est manhua (mangas chinois), manhwa (mangas coréens) et tout ce qui est light-novel. Je n'ai pas

le_pavillon_des_hommes_842de genre préféré tant que l'histoire est bonne et que les personnages sont travaillés (oui, oui, ça vaut aussi pour les BL). Du coup, j'aime aussi tout ce qui touche à l'animation (dessins animés, films...) même si j'ai beaucoup moins de temps à y consacrer avec mon travail, même constat pour les romans fantastiques et de fantasy.

 

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Ah oui, je ne vous l'avais pas dit ? Je suis agent de bibliothèque dans une BU. Et oui, j'ai réussi à y implanter un rayon mangas (quand on veut, on peut), le plus dur c'est toujours de pousser les étudiants à s'y intéresser ceci dit.

 

 

 

 

 

 

A mes heures perdues, vous me retrouverez aussi souvent manette en main. Je suis particulièrement friande de RPG, tactical RPG et visual novel entre autres. Tant que

Image par <a href="https://pixabay.com/fr/users/yoshismom-6697213/?utm_source=link-attribution&amp;utm_medium=referral&amp;utm_campaign=image&amp;utm_content=2923485">Jennifer R.</a> de <a href="https://pixabay.com/fr/?utm_source=link-attribution&amp;utm_medium=referral&amp;utm_campaign=image&amp;utm_content=2923485">Pixabay</a>l'histoire m'emporte et que les personnages me touchent, ça me va, je ne suis pas difficile graphiquement parlant tant que ces deux critères sont présents. Je ne crache pas non plus sur un bon gameplay.

 

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Enfin, et j'arrêterai là je pense, je suis aussi une grande adepte de dramas et films asiatiques (chinois, coréens, japonais principalement), surtout les dramas historiques que je trouve très prenants.

 

 

Et j'ai un petit péché mignon pour les fanfictions.minus-1783887_960_720

13 septembre 2021

Dear Gene

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Gene, parti habiter chez son oncle Trevor à New York, découvre dans son bureau un vieux journal intime. En le lisant, il découvre la relation de son oncle avec un autre Gene... -1973- Trevor, avocat dans un cabinet, perd les documents d'une de ses affaires en cours. Alors qu'il est assis dehors en pleine tempête de neige, un dénommé Gene l'approche et lui rend les papiers qu'il avait perdus. En apprenant que son sauveur est sans domicile et qu'il se réfugie dans une chaufferie pour lutter contre le froid, Trevor, afin de le remercier, l'invite à passer la nuit chez lui, puis lui propose un emploi comme homme de ménage. Tandis que Gene, qui faisait autrefois partie d'une communauté Amish, n'est pas habitué au monde moderne, de son côté, Trevor, qui est gay, est troublé par la présence de ce beau garçon dans sa maison... [Résumé éditeur]

 

~ L'avis de Sheezune ~

 

L'histoire

Encore une très belle découverte chez Hana Collection avec Dear Gene de Kaya Azuma, mangaka que j’avais déjà pu découvrir avec le magnifique My Rumspringa dont cette série est le spin-off. Loin des clichés habituels, nous avons ici une très belle histoire d’amour qui se noue sur fond de sincérité et de maladresse. J’ai trouvé excellente l’idée que l’entrée en matière se fasse par le biais du neveu de l’un des deux héros, Trevor, qui par un concours de circonstances porte le même nom que l’homme dont s’était épris son oncle à l’époque. J’aime cette idée de découverte d’une histoire intime via l’écriture, il y a quelque chose de très profond je trouve dans la correspondance où l’on met forcément beaucoup de soi. Tout ça pour dire qu’on rentre vite dans le feu de l’action avec la touchante rencontre entre nos deux héros avec Gene qui rend un dossier oublié à Trevor par pur altruisme et ce dernier qui lui propose un toit et le couvert s’il accepte de ranger pour lui son bureau dans un désordre monumental. A partir de là, on apprend peu à peu à les connaître au même titre qu’eux.

 

Les personnages

 

Trevor

Trevor (à gauche)

Trevor est un personnage qui m’a beaucoup touchée. Il cherche à mener tranquillement sa vie sans faire de vagues quitte à endosser comme la plupart d’entre nous un masque en société pour qu’on lui fiche la paix. C’est une personne sérieuse, fiable, attentionnée et maladroite dans ses rapports aux autres. Il fait passer le bonheur des autres avant le sien quitte à se blesser lui-même. J’ai adoré toutes ses interactions avec Gene où il laisse enfin entrevoir la personne qu’il est réellement. Le passage où il le surprend dans une position disons « compromettante » me fait encore bien rire rien que d’y penser. J’apprécie aussi le fait qu’il ne soit pas parfait et qu’il soit par exemple incapable de tenir l’alcool alors que Gene boit ça comme du petit lait. Le passage où il évoque sa famille et son ressenti vis-à-vis d’elle était très touchant également en plus d’être réaliste.

 

Gene

Gene (à gauche)

 

Gene est aussi un petit trésor en soi. Débarqué fraîchement de sa campagne, il est complètement largué niveau technologies même s’il a la capacité de rapidement apprendre et retenir les choses, intelligence qui lui vaut autant la louange que le mépris de certains vu que les Amish la prohibent. Son innocence teintée de courage quand il décide de quitter les siens au profit de la civilisation force l’admiration. J’aime aussi le fait qu’il réfléchisse profondément aux choses, qu’il ne se laisse pas marcher sur les pieds quitte à défendre ses opinions quand la situation l’exige et son côté franc quand il confronte directement Trevor au sujet des véritables sentiments qu’il éprouve à son égard. Il a aussi un côté fragile quand la nostalgie revient frapper à sa porte et que le doute l’envahit. Un très beau personnage dont j’ai hâte de connaître le devenir.

Karen, l'ex-fiancée de Trevor

C'est là encore un personnage que j'ai beaucoup apprécié. Pourtant simple romancière sans le sou à l'époque, Trevor n'hésite pas à la défendre quand on vient à contester ses droits pour un livre qu'elle a écrit. Touchée, elle décide de sortir avec lui puis de l'épouser avant de se rendre petit à petit compte qu'il aime en réalité les hommes. Loin d'être dégoûtée, elle se montre très compréhensive, décide de rester son amie et lui souhaite tout le bonheur du monde. C'est un vrai vent de fraîcheur dans ce manga et j'aime beaucoup la relation amicale qu'elle finit aussi par nouer avec Gene qui est devenu entre-temps un de ses grands admirateurs suite à la lecture d'un de ses livres qui avait provoqué chez lui un grand émoi.

   

 

Conclusion

 

Très bon

Très bon

J’ai tout aimé dans Dear Gene, la manière dont l’histoire est contée, les décors de l’époque, le réalisme avec lequel sont dépeints les émotions des personnages, la douceur mêlée de douleur qui se dégage quand la nature reprend ses droits au sein des souvenirs de Gene, la maladresse toute enfantine de ce dernier, les réflexions autour de l’éducation, de l’homosexualité, de la sexualité (pas de tabou sur la masturbation) et de la culture en général. Une très belle découverte dont j’attends la suite avec beaucoup d’impatience.

7 août 2021

Cris Tales [Version PS4]

Cris Tales

Cris Tales est un hommage aux J-RPG classiques. Suivez l'aventure de Crisbell et ses amis, voyagez à travers le passé, le présent et le futur, pour empêcher l'Impératrice de mener le monde à un terrible cataclysme... [Résumé éditeur]

 

~ L'avis de Sheezune ~

 

LES PLUS 

→ L'histoire qui a le mérite de surprendre sur certains points et qui joue très bien sur l'alternance passe-présent-futur.

→ Le gameplay plutôt inventif qui soutient bien l'histoire, notamment dans le cadre des quêtes annexes même si elles s'avèrent moins nombreuses qu'on l'espérait (elles restent bien travaillées dans l'ensemble). Les donjons ne présentent pas de difficulté particulière, mais on apprécie l'effort mis dans l'utilisation des pouvoirs de Crisbell pour avancer en leur sein.

→ Les graphismes assez atypiques, mais très jolis avec leurs couleurs très vives.

 Sa panoplie de personnages divers et variés tous assez bien développés, et la bonne dynamique qui se dégage entre eux :

https://www.actugaming.net/wp-content/uploads/2019/08/cris-tales-cover.jpg

Crisbell, l'héroïne

 

 

C'est un personnaque attachant que j'ai beaucoup aimé jouer. Elle est douce, sensible, forte et loyale, plus déchirée qu'on ne le penserait par les choix drastiques qu'elle doit faire et frustrée par l'impuissance dont elle fait preuve devant certains problèmes impossibles à résoudre complètement. Les révélations faites sur elle vers la toute fin du jeu ont de quoi surprendre, mais lui donnent encore davantage de relief. 

 

 

L&#39;édition collector de Cris Tales disponible en précommande en Europe - Nintendo-Town.fr

Maestro (gauche), Christopher (droite)

 

J'ai adoré Maestro et ses répliques cinglantes, notamment vis-à-vis de Christopher qui en a souvent pris pour son grade, ce qui m'a souvent fait beaucoup sourire. Il se montre néanmoins très protecteur envers Crisbell en lui rappelant que tout pouvoir a ses limites. Un peu imbu de sa personne, on l'apprécie malgré tout, d'autant plus quand sa véritable identité est révélée vers la toute fin. 

J'ai beaucoup aimé Christopher également. C'est le gars loyal, sympathique et toujours optimiste qu'on apprécie forcément d'avoir à ses côtés.

ZasZas

 

 

Celle que j'ai le moins aimé dans le groupe finalement. Elle parle beaucoup, beaucoup trop à mon goût et ses vannes tombaient souvent à plat. Elle n'est pas méchante dans le fond, juste agaçante. Ses pouvoirs restent sympathiques ceci dit et son arme rappelle pas mal celui d'un certain ange gardien bien connu par chez nous.

 

http://www.nintendo-insider.com/wp-content/uploads/2020/08/cris_tales_screenshot.jpg

JKR-721

 

 

Un robot qui frappe très fort quand il ne surchauffe pas. On en apprend beaucoup sur son passé vers la fin du jeu et les questions qu'il finit par se poser ont une portée éthique et philosophique assez intéressante. On revient souvent aux mêmes questionnements quand il est question de la nature même des robots, mais la mise en scène avec laquelle ça a été fait lui a rendu justice. Un personnage très attachant que j'ai pris beaucoup de plaisir à jouer.

 

 

Mattias

Mattias

 

 

Mattias, la grenouille mignonne au ton policé qui servira de guide à Crisbell pendant une grosse partie de l'aventure, m'aura plu dans l'ensemble, mais les apparences sont parfois trompeuses. Il reste aussi un personnage qui vous rejoindra plus tard - un peu par la force des choses - dans l'aventure mais dont je ne parlerai pas pour ne pas gâcher le mystère. 

 

 

LES MOINS

→ Les temps de chargement qui tendent à saccader sans cesse le jeu (changement d'endroit dans la ville = chargement, apparition d'ennemis, et on en croise souvent = chargement...). Cela gâche un peu l'expérience même si ce n'est à chaque fois l'affaire que de quelques secondes. Heureusement, un objet plus tard dans le jeu permet de ne plus croiser aucun ennemi au détriment néanmoins de l'expérience et de l'argent gagnés.

→ Les bugs. Je ne sais pas si ça n'est arrivé qu'à moi vu que je ne l'ai vu nulle part ailleurs sur les forums visités, mais une fois arrivée à la troisième ville, des quêtes qui avaient été validées se sont dévalidées sans raison et quand j'allais reparler aux gens qui m'avaient confié les quêtes en question, c'est comme s'ils les considéraient comme résolues. Je n'avais pas de sauvegardes antérieures donc j'ai laissé tombé et j'ai continué - bien qu'un peu frustrée - à avancer dans l'aventure. J'ai pu faire les dernières quêtes annexes et obtenir les trophées associés mais plus aucun moyen d'avoir accès à l'onglet de quêtes sans que ça fasse bugguer le jeu. J'espère que le problème finira un jour par être résolu via une mise à jour. A part ça, je n'ai pas noté d'autres gros problèmes. 

→ La carte du monde finalement un peu vide.

→ Assez peu de contenu post-game pour les amateurs de trophées.

 

CONCLUSION

 

Bon

Un bon petit RPG à l'ancienne auquel on se prend vite au jeu grâce à son histoire prenante, son gameplay quelque peu inventif, ses personnages sympathiques, ses graphismes atypiques et très colorés. L'expérience n'est que légèrement entachée par beaucoup d'ennemis qu'on ne peut pas éviter et qui nous confrontent automatiquement aux temps de chargement, quelques bugs, des choix un peu limités et une durée de vie finalement assez courte même si très correcte pour un jeu indépendant (comptez une vingtaine d'heures si vous foncez en ligne droite). 

6 août 2021

Les Carnets de l'Apothicaire

Intrigues et poisons au coeur du palais impérial ! A 17 ans, Mao Mao a une vie compliquée. Formée dès son jeune âge par un apothicaire du quartier des plaisirs, elle se retrouve enlevée et vendue comme servante dans le quartier des femmes du palais impérial ! Entouré de hauts murs, il est coupé du monde extérieur. Afin de survivre dans cette prison de luxe grouillant de complots et de basses manoeuvres, la jeune fille tente de cacher ses connaissances pour se fondre dans la masse. Mais, quand les morts suspectes de princes nouveau-nés mettent la cour en émoi, sa passion pour les poisons prend le dessus. Elle observe, enquête... et trouve la solution ! En voulant bien faire, la voilà repérée... Jinshi, haut fonctionnaire aussi beau que calculateur, devine son talent et la promeut goûteuse personnelle d'une des favorites de l'empereur. Au beau milieu de ce nid de serpents, le moindre faux pas peut lui être fatal ! Découvrez la face cachée du lieu le plus secret de la cité impériale ! Dans ce monde de femmes régi par les hommes, Mao Mao aura besoin de toute son intelligence et de tout son savoir pour démêler les intrigues de la cour... [Résumé éditeur]

 

~ L'avis de Sheezune ~

 

L'histoire

Rien à redire au niveau des dessins, ils sont très beaux comme en attestent d'ailleurs très bien les couvertures. En ce qui concerne l'intrigue elle-même, j'avoue que ma curiosité a été piquée dès ce premier tome. Je suis très friande de mangas un peu historiques et d'autant plus quand il est question d'intrigues de cour au temps de la Chine ancienne. L'héroïne qui va se retrouver plongée dans ce panier de crabes a l'air pleine de jugeote et j'ai donc hâte de voir comment elle va parvenir à s'extirper des difficultés qui risquent de lui tomber dessus en faisant appel à sa spécialité, à savoir ses compétences d'apothicaire. Qui seront ses alliés, qui seront ses ennemis ? Comment s'en sortira-t-elle vivante après cette promotion de servante de Gyokuyo qu'elle n'avait jamais demandé à avoir ? J'ai hâte de replonger dans ma lecture pour le savoir ! Quelques petites touches de romance sont aussi à noter vers la fin du premier tome avec la très belle histoire - sur laquelle notre héroïne est chargée d'enquêter - qui entoure une des concubines de l'empereur prise à danser sur les toits la nuit. Rien de naïf ici, tout est traité avec beaucoup de réalisme et de maturité bien que des touches d'humour apportent un peu de légèreté à un récit qui risque de s'assombrir au fil des pages. Quand on vit entre les murs du palais, c'est la vie de chacun qui est en jeu. 

 

Les personnages

Mao Mao, l'héroïne

 

 

C'est un personnaque que j'adore tout particulièrement dans la mesure où elle n'a jamais sa langue dans sa poche. L'hostilité qu'elle nourrit à l'égard de Jinshi qu'elle considère comme un insecte nuisible m'a d'ailleurs fait sourire à de nombreuses reprises de même que toutes ses pensées intérieures incisives. J'aime beaucoup aussi le fait qu'il s'agisse d'une fille ordinaire sans traits distinctifs particuliers, elle dit elle même être maigre et peu avenante. Sa passion pour la concoction de remèdes ou autres breuvages étranges (aphrodisiaques...) est assez amusante en plus d'avoir le mérite d'être originale pour une fois. J'apprécie aussi son courage teinté de nonchalance (le passage où elle joue les goûteuses me fait encore bien rire) et la gentillesse dont elle fait parfois preuve (en prévenant les concubines du danger qui guette leurs enfants respectifs). Il est bon de voir un personnage qui, en plus d'être intelligente, a la tête sur les épaules. J'ai plutôt hâte de voir comment elle va évoluer dans toutes ces intrigues de palais.

 

 

Jinshi, l'insecte nuisible

 

Je n'ai pas encore trop de réel avis sur ce personnage dont on sait finalement encore peu de choses et que l'on n'a vu pour l'instant que sous le prisme de notre héroïne. Loin d'être uniquement beau garçon, il a l'air de dissimuler une vive intelligence ainsi qu'un véritable don pour la taquinerie et la fourberie. J'aime beaucoup ses échanges avec Mao Mao qui ont toujours tendance à être assez explosifs. J'avoue être pressée d'en savoir plus sur son passé.

 

Gyokuyo

 

 

Il s'agit là d'une concubine plutôt habile, rusée et taquine vis-à-vis de l'héroïne. De par son statut, elle doit passer sa vie à se méfier de tous afin de réussir à survivre avec sa fille au sein de la cour intérieure. Je l'aime bien pour le moment, à voir comment elle évoluera au fil des tomes.

 

 

Conclusion

J'adore

J'adore !

Voilà ici un manga qui commence sur les chapeaux de roue et qui mérite à être connu. Pour tous les friands d'intrigues politiques et historiques.

18 avril 2016

Page Turner


Sans titre1      

L'avis de Sheezune

 

Cela faisait un petit moment déjà que j'avais remarqué ce petit drama de 3 épisodes sur Viki. Aimant beaucoup la musique classique, l'affiche m'a forcément rendue curieuse. Le titre, assez original je dois dire, a bien alimenté aussi cette curiosité. Et le fait que l'actrice principale Kim So Hyun que j'avais déjà pu voir dans Who are you ? apparaisse aussi au casting a achevé de me convaincre étant donné que j'avais beaucoup aimé son jeu d'acteur.

L'histoire :                   

Trois adolescents aux talents prodigieux excellent dans chacun de leur domaine, Yoon Yoo Seoul et Suh Jin Mok dans la musique classique, Jung Cha Sik dans le saut en hauteur. Jusque-là rien de bien palpitant, mais surviennent alors deux accidents qui obligent deux d'entre eux à quitter leur voie de prédilection et les voilà perdus, au comble du désespoir, désespoir qui poussera presque Yoon Yoo Seoul et Jung Cha Sik au suicide. Mais au fil du temps, les plaies cicatrisent finalement lorsque les trois personnages se rapprochent. Et c'est ça que j'ai beaucoup aimé dans Page Turner : les personnages, donc parlons-en tiens ! ^^

Les personnages :

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Yoon Yoo Seoul (Kim So Hyun) apparaît pour la première fois comme quelqu'un d'arrogant pourvu d'un très sale caractère. Elle se sait prodigieuse quand il s'agit de jouer du piano et elle le montre bien. Elle prend souvent de haut les autres et voue une haine viscérale envers Suh Jin Mok, son éternel rival qu'elle a appris à détester lorsqu'il a insulté sa mère enfant alors qu'elle lui donnait des leçons de piano. Quand on dresse un portrait pareil, difficile d'aimer le personnage, pas vrai ? Et pourtant tout change lorsque l'accident de voiture survient et qu'elle se retrouve aveugle suite à l'endommagement de son nerf optique. Au début elle a bien du mal à l'accepter et on réalise dans le même temps les relations parfois houleuses qu'elle entretient avec sa mère qui a placé tous ses espoirs en elle, espoirs qui ont fini par devenir un vrai fardeau pour Yoon Yoo Seoul, chose que l'on ignorait jusque-là avant l'incident. Elle étouffe tant qu'elle en vient même à haïr le piano. Et tout commence à devenir intéressant puisque l'évolution du personnage commence. Elle qui auparavant gardait tout pour elle pour répondre aux attentes de sa mère, finit enfin par écouter ses propres souhaits qu'elle avait jusque-là étouffé. Elle cherche à gagner son indépendance en dépit de son nouveau handicap, cherche sa voie et fait une nouvelle rencontre qui l'aidera à panser ses blessures. J'ai littéralement adoré tous les passages où on voyait Yoon Yoo Seoul avec Jung Cha Sik. Ce sont des êtres complètement opposés qui n'auraient pourtant jamais dû s'entendre. En effet, là où Yoon Yoo Seoul est sérieuse, caractérielle, renfermée, Jung Cha Sik, lui, respire la joie de vivre, adore faire le pitre, dit tout haut ce qu'il pense et se met en colère quand on s'en prend à ses proches. Et au début, leurs relations sont en effet houleuses lorsque Jung Cha Sik devient son aide attitrée dans la vie de tous les jours. Agacée par son exhubérance, cela prendra du temps à Yoon Yoo Seoul pour s'ouvrir à lui, mais leurs séances de piano l'y aideront énormément. En parlant piano, Yoon Yoo Seoul fait une bien piètre professeur, mais qu'est-ce que c'était drôle et touchant ces leçons. Et qu'est-ce que c'était beau aussi de la voir sourire en jouant du piano, elle qui autrefois avait le visage si fermé même sur les photos où elle avait remporté de grands prix. C'est grâce à l'influence de Jung Cha Sik qu'on se rend compte à quel point Yoon Yoo Seol peut se montrer attachante et même rire aux éclats en de rares occasions. J'ai vraiment aimé le fait qu'ils aient été capables de guérir chacun leurs plaies. Ce qui est un peu dommage tout de même, c'est sa relation avec Suh Jin Mok qui reste un peu au point mort. S'il se montre bien plus attentionné avec elle, elle, refuse d'enterrer définitivement la hache de guerre, prenant sa gentillesse pour de la pitié, ce qui l'énerve passablement. Quant à l'actrice, j'ai trouvé qu'elle a très bien su se fondre dans le personnage. 

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Jung Cha Sik (Ji Soo) est un personnage colérique quand on s'en prend à ses proches, surtout quand il s'agit de sa mère avec qui il entretient une relation très fusionnelle, j'entends par là qu'il lui dit tout et qu'il la considère donc comme sa confidente privilégiée. Et sa mère, écrivaine de profession, lui rend bien son affection. Jung Cha Sik est aussi quelqu'un qui respire la joie de vivre et fait souvent preuve d'exhubérance dans la mesure où il n'hésite pas à dire tout haut tout ce qu'il pense. Les gens qui le méprisent ne l'inquiétent pas du tout vu que plus on le méprise, plus ça le fait bouillir de colère, et mieux il fait les choses. Oui, c'est un personnage assez étrange, mais c'est aussi pour ça qu'on l'aime. Jung Cha Sik est aussi passionné de saut en hauteur alors quand on lui apprend à l'hôpital qu'il ne pourrait plus sauter au risque de causer des dommages permanents à son corps, ce sont tous ses rêves d'athlète qui s'écroule. Lui qu'on pensait au premier abord toujours optimiste, peut aussi être blessé. Mais suite à un mensonge de sa mère qui le dirige subtilement vers le monde de la musique classique, Jung Cha Sik reprend goût à la vie et devient l'aide de Yoon Yoo Seoul afin de suivre aussi les cours de musique dans son école vu qu'il ne peut pas s'y inscrire de manière officielle. Je ne parlerai pas plus de sa relation avec cette dernière vu que j'en avais déjà parlé avant, en revanche j'évoquerai celle qu'il entretient avec Suh Jin Mok. Si je devais qualifier leurs relations, je dirais un peu qu'ils sont comme chien et chat. Suh Jin Mok est jaloux du fait que Jung Cha Sik colle à ce point Yoon Yoo Seoul et le fait bien savoir à coup d'insultes souvent peu inventives. Si peu inventives et si peu méprisantes qu'elles glissent sur Jung Cha Sik sans l'atteindre. Ce dernier, loin de vouloir lui rendre la pareille, le trouve assez amusant et l'affuble du surnom de Sam Shik (= nom d'un ragoût de poisson coréen) dont Suh Jin Mok n'arrivera jamais plus à se défaire. Si au début les deux adolescents ne s'entendent guère, la situation évolue dès lors où Jung Cha Sik décide de participer au concours à deux pianos avec Yoon Yoo Seoul. Reconnaissant son immense talent au piano, Jung Cha Sik ira souvent chercher conseil auprès de Suh Jin Mok qui, bien que paraissant un peu réticent, finira toujours par l'aider. Du statut d'ennemis entre parenthèses, ils passent alors au statut d'amis. J'ai trouvé leurs échanges très intéressants dans la mesure où une vraie confiance finit par s'installer entre eux. Une confiance telle que Suh Jin Mok ira même jusqu'à lui confier ses propres doutes sur son talent. Et ce moment où Jung Cha Sik cède sa place à Suh Jin Mok la veille du concours... c'était juste magique. Et c'est là aussi que Jung Cha Sik s'est vraiment rendu compte du gouffre qu'il y avait entre lui et les musiciens professionnels même s'il apprend vite. Jung Cha Sik est aussi quelqu'un qui abhorre les mensonges qui peuvent lui faire perdre confiance en lui. Et en même temps, c'est aussi ce côté faillible qui m'a beaucoup plu chez lui. Il n'est pas aussi invincible qu'il le laisse croire, lui aussi a ses failles, des doutes qui l'assaillent de temps à autres. J'ai adoré ce personnage du début à la fin pour sa fraîcheur d'âme, sa personnalité dans son ensemble. C'était un peu le petit soleil du drama et sa scène finale réchauffait vraiment les coeurs. C'était à la fois doux et touchant. Ah, j'oubliais, mais j'ai trouvé aussi très émouvant ces échanges de lettres entre lui et son père qu'il croit être un pianiste célèbre. A chaque fois que ce dernier lisait ces lettres où Jung Cha Sik lui racontait tout ce qui lui arrivait, je ne pouvais pas empêcher un sourire de fleurir sur mes lèvres. Ca me fait toujours un peu craquer les échanges épistolaires, il y a une vraie magie qui se dégage des mots et de la distance qui sépare les deux protagonistes. J'ai aimé aussi le fait qu'il finisse par garder un secret (son rêve où on voit Yoon Yoo Seoul et lui jouer du piano ensemble, et dans lequel la jeune fille peut de nouveau voir tout en paraissant plus éblouissante que jamais) qu'il ne dira jamais à sa mère et qui montre bien qu'il a franchi une étape vers l'âge adulte. Le seul petit truc qui m'a déplu chez lui c'est le moment où il a trompé Yoon Yoo Seoul à la toute fin en laissant Suh Jin Mok prendre sa place lors du concours même si c'était pour le bien de Yoon Yoo Seoul, afin qu'elle continue à jouer du piano. Mais tirer profit d'un handicap... Cela m'a un peu titillé même si ça restait pour la bonne cause, donc disons qu'on lui pardonne quand même ce petit écart.

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Suh Jin Mok (Shin Jae Ha), tout comme Yoon Yoo Seoul est un personnage qui a tout pour déplaire quand on le voit pour la première fois à l'écran. Ayant un vrai talent pour le piano, il est aussi quelque peu arrogant même s'il l'est beaucoup moins que cette dernière envers qui il éprouve un véritable complexe d'infériorité. Si son jeu est parfait, il manque néanmoins d'émotions, contrairement à celui de Yoon Yeo Seoul. Cette jalousie qu'il éprouve envers le génie de Yoon Yoo Seoul est aussi ce qui le pousse à user de coups bas comme le fait de faire tomber à dessein la partition au moment où elle joue alors qu'il devait simplement tourner les pages. Enfant, il était pire encore, rejetant toujours la faute sur les autres plutôt que sur lui-même. C'était aussi un enfant très capricieux. Le fait que son père ne lui ait jamais témoigné d'affection (il va même jusqu'à le traiter souvent de pleurnicheur) a dû également beaucoup joué dans le développement de ce sale caractère. Avec un portrait pareil, on pourrait donc avoir l'impression que Suh Jin Mok est l'anti-héros par excellence, mais l'accident de Yoon Yeo Seoul a aussi un effet positif sur lui vu qu'il déclenche son évolution. Dévoré par la culpabilité étant donné qu'il avait prié Dieu de donner une leçon à Yoon Yeo Seoul pile poil le jour où elle a eu son accident, Suh Jin Mok décide de changer de comportement et aidera souvent Yoon Yeo Seoul au début (en la surveillant pendant qu'elle se rend seule à l'école, en lui ouvrant les portes, en remettant correctement ses chaussures, etc...) sans qu'elle le sache. Souhaitant enterrer la hache de guerre avec elle, il fera tout pour, sans succès malheureusement. Dans le même temps, toujours complexé par sa place constante de numéro 2, il se remet en question et manque presque d'abandonner définitivement le piano. Son père, indifférent comme toujours, se fiche bien de ses choix et ne le soutient en rien. Ironie du sort, la personne qui le sauvera de cette mer de doutes est Yoon Yeo Seoul qui reconnaîtra enfin son talent sans le savoir alors qu'il joue à la place de Jung Cha Sik la veille du concours. Comme dit plus haut, c'est une scène qui m'a presque tiré des larmes puisqu'on voit vraiment Suh Jin Mok dans toute sa vulnérabilité. Tout ce qui lui manquait en fin de compte, c'était juste la reconnaissance de quelqu'un. Ayant retrouvé confiance, il peut enfin poursuivre ses rêves en toute quiétude. Suh Jin Mok est un personnage que j'ai beaucoup détesté au début, mais que j'ai finalement fini par apprécier du fait de ses failles justement, de ce manque de confiance en lui qui a fait écho avec celui que j'éprouve souvent. Et il ne faut pas non plus oublier que l'adolescence reste un âge difficile.

 

CONCLUSION

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10 octobre 2014

Bungaku Shoujo

 

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Présentation

Genre : Drame, Comédie, Amour & Amitié
Nationalité : Japonais
Studio : Produtions I.G

Synopsis

Konoha Inoue, un lycéen de deuxième année, surprend Tôko Amano, en troisième année, en train de manger les pages d’un livre. Alors, pour préserver son secret, elle le force à rejoindre le club de littérature. C’est ainsi que ce jeune et talentueux écrivain débordant d’imagination se retrouve à préparer les repas de son aînée. Ce quotidien sera chamboulé après la sortie du coma de Miu Asakura, une amie d'enfance de Konoha. Dès lors, les mauvais souvenirs refont surface en lui : le voilà au chevet de Miu. Les mensonges, les disputes et les révélations ne tarderont pas, et mettront Konoha à rude épreuve…  (Source : Animeka)

 

L'avis de Sheezune

J'aurai mis bien du temps avant de le visionner ce fameux film drôlement intitulé Bungaku Shoujo (ou La Jeune Fille Littéraire) et j'ai eu tort parce qu'il est magnifique et gagnerait à être davantage connu. Si le résumé n'est pas des plus accrocheurs et qu'on peut se demander le temps d'une seconde ce qu'ont pu prendre les auteurs Nomura Mizuki et Takeoka Miho pour avoir l'idée saugrenue de mettre en scène une jeune fille qui dévore littéralement des livres, on s'étonne ensuite de voir que la curiosité prend rapidement le dessus. Et une fois lancé, croyez-moi, on ne s'arrête plus.

Bungaku Shoujo s'ouvre de manière plutôt banale quand on y pense avec cette sorte de rencontre prédestinée entre le héros et l'héroïne qu'on retrouve dans pas mal de shojo dits classiques. Mais s'arrêter à cette simple idée et à cette seule image serait dommage car si vous pensez avoir affaire à une énième histoire d'amour à l'eau de rose la suite viendra rapidement vous détromper en mêlant habilement drame, romance, tragédie et amitié. Je ne m'étendrai pas trop sur l'histoire dans son ensemble pour vous laisser la surprise mais les passionnés de Littérature devraient fort apprécier. Jouant sans cesse sur l'abstrait, les métaphores, la fiction se mêlant à la réalité et vice-versa, c'est dans un univers à la dimension étrangement onirique que nous sommes transportés. Véritable ode à l'imagination et à l'écriture, Bungaku Shoujo nous fait alternativement sourire, frissonner de peur, craindre le pire, espérer le meilleur et rêver plus que jamais.

Bungaku Shoujo est superbe aussi d'un point de vue purement visuel en offrant à nos yeux ébahis des paysages tout droit sortis d'un rêve ou d'un livre. Au niveau de la construction de l'histoire je n'ai rien à redire non plus. L'ouverture et la chute sont particulièrement réussies avec la phrase d'entrée qui revient finalement comme un letmotiv, lui octroyant ainsi plus d'impact émotionnel. Les flash-backs sont également très bien intégrés au récit et on se retrouve à plonger avec fascination et surprise dans des histoires qui s'avèrent être elles-mêmes histoires. J'entends en partie par là que certains extraits de romans lus tout au long du fim sont comme un écho voire un réel écho de la vie de certains protagonistes. Encore une fois je tiens à préciser que ceux qui ont la fibre littéraire devraient être comblés par toutes les magnifiques images véhiculées par des mots tout aussi empreints de sensibilité et de poésie qui viennent illustrer le film. D'un point de vue musical c'est aussi un sans faute, chaque musique venant souligner avec justesse les moments qu'il faut là où il faut.

En fin de compte, Bungaku Shoujo est un de ces rares films qui ne laissent pas le spectateur être simple spectateur passif et inactif, au contraire... Bungaku Shoujo, loin d'être une simple romance, fait réfléchir sur bien des sujets : la vie, la mort, l'imagination, les différents types d'amour, la souffrance... C'est aussi une image parfois tristement fidèle de la vie avec son lot de séparations nécessaires pour mûrir et les retrouvailles qui s'ensuivent dans le meilleur des cas.

Pour ce qui est du mot de la fin - parce que toute histoire a une fin malheureusement et c'est la même chose pour les critiques - je dirais que visionner Bungaku Shoujo c'est un peu comme le fait de savourer une plaque de chocolat noir, ça vous laisse un arrière-goût doux-amer dans la bouche. En tout cas, je le recommande chaudement à tous les curieux et rêveurs nés.

Pour une meilleure compréhension du film et une immersion plus aisée dans celui-ci, je vous invite à regarder les 3 OAVS avant histoire de bien vous familiariser avec l'ambiance et certains personnages. Mais si vous souhaitez n'en regarder qu'un alors le premier OAV est amplement suffisant puisqu'il présente davantage l'héroïne.

 

Pour les animéphiles qui en redemandent

Si vous avez apprécié ce film je vous invite vivement à jeter un oeil à l'animé Hyouka peut-être un peu plus axé enquête et mystère, c'est vrai, mais qui laisse quand même la part belle à la Littérature. De plus, l'animation allie à la fois originalité, ingéniosité et beauté resplendissante. Les personnages s'avèrent tout aussi intéressants et le personnage féminin n'est pas sans rappeler notre Bungaku Shoujo. Un petit AMV pour vous mettre l'eau à la bouche (attention risque de spoilers !) :

 

22 septembre 2014

Free & Free Eternal Summer

Free & Free Eternal Summer

 

Présentation

Genre : Sport, Amitié
Nationalité : Japonais
Studio : Kyoto Animation

Free anime kyoto animation

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Synopsis

Malgré de grande capacités concernant la natation, Haruka n'a jamais été intéressé par les compétitions et préfère nager en toute liberté dans l'eau. Toutefois, ses trois amis d'enfance avaient réussi à le convaincre de former une équipe pour participer à une compétition de 4 *100m junior qu'ils finirent pas remporter haut la main. Puis, suite au départ en Australie de Rin, le groupe d'amis s'est séparé. Arrivés au lycée, Makoto, Haruka et Nagisa décident de former un club de natation. Outre la difficulté à trouver assez de membres, le retour de Rin au Japon marque des interrogations. Celui-ci apparaît en effet bien moins sociable qu'auparavant et ne semble pas vouloir reformer les liens du passé. (Source : Animeka)

 

L'avis de Sheezune

Free (saison 1) et Free Eternal Summer (saison 2), l’animé de l’été comme on aime souvent à le nommer. Titre amplement mérité quand on sait qu’il met en avant ce formidable sport qu’est la natation, sport bien trop peu abordé au sein de l’animation japonaise comparée à certains sports comme le baseball ou le football. Fort de son thème qui se veut donc quelque peu original, Free prend également le risque de s'appuyer sur un aspect moins connu encore au sein de la natation, à savoir le relais quatre nages. Mais qui dit adaptation de light novel dit souvent aussi animé de qualité, et Free est loin de déroger à la règle, bien au contraire.

A vanter en premier lieu : ses graphismes époustouflants. L’animation de l’eau entre autres s'avère de toute beauté, toute empreinte de réalisme qu’elle est. Les jeux de lumière sont également faits de manière remarquable et rien ne peut non plus être reproché au design des personnages. Parce qu’avouons-le, Free met tout de même en scène des personnages masculins plutôt attirants dirons-nous. Mais ceux qui décideront de reléguer cet animé au simple rang d’animé créé principalement pour le fan service auront bien tort. En effet, loin de nous présenter comme on pourrait le craindre des personnages stéréotypés au possible, Free évite l’écueil en nous dévoilant des personnages humains et pleins de failles. Et finalement, alors qu’on suit assidument leurs aventures en milieu aquatique ou non, on finit sans s’en rendre compte par s’attacher à eux. Et chacun devrait y trouver son compte puisque chaque personnage est attachant à sa manière : que ce soit Rin et sa tendance à céder aux larmes du fait de sa personnalité sensible qu’il tente de dissimuler, Haru avec son air je-m’en-foutiste qui s’avère pourtant toujours prompt à aider ses amis et dont les rares sourires ne font que réchauffer les cœurs, Makoto et sa gentillesse sans limites, Nagisa et son espièglerie doublée d’une gourmandise hors norme ou encore Rei aussi intelligent et compréhensif que fragile. Vous l’aurez compris, on a droit à une palette de personnages aux multiples couleurs. Et les personnages secondaires sont loin d’être en reste, que ce soit Gou, la sœur de Rin, qui loin d’être gourde comme on pourrait l’attendre d’un animé de ce type, se montre forte et volontaire ; ou encore Nitori qui voue une admiration sans bornes pour Rin, redouble d’efforts pour atteindre son niveau en natation et dont on ne peut que saluer le courage ; voire Momotaro, le comique de service qui vous fera mourir de rire avant de vous attendrir comme pas possible lorsque sa candeur ressort.

Free c’est plus qu’un simple animé de sport. Certes le côté compétitif reste assez bien mis en avant dans les deux saisons, mais ce sont également les histoires d’amitiés qui prédominent dans Free, et elles sont belles ces amitiés parce que des amitiés d’une telle intensité sont bien trop rares que ce soit dans la réalité ou dans le monde de l’animation. Free c’est aussi une histoire humaine avec des personnages en proie aux doutes quand il est question de leur avenir, qui font des choix, parfois des erreurs et qui se heurtent souvent aux difficultés qui se dressent devant eux. Free c’est un animé qu’on vit à 100% parce qu’il a ce charme inexplicable que peu d’animés de ce genre peuvent avoir.

Enfin j’aimerais terminer ce commentaire avec les musiques qui, croyez-moi, rythment à merveille l’animé en lui octroyant une dimension émotionnelle supplémentaire. Chaque musique se marie harmonieusement avec chaque scène qu’elle illustre, renforçant son impact sur le spectateur jusqu’à lui mettre la larme à la l’œil.

En définitive si vous ne devez regarder qu’un seul animé de natation ou de sport de toute votre vie alors faites le bon choix et choisissez librement Free. Beaucoup l’ont essayé et rares sont ceux qui en sont ressortis déçus.

 

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